Un rapport sur un nouveau dispositif militaire français en Afrique présenté à Macron
Contrairement à une volonté d'autodétermination militaire africaine, le texte prône un partenariat "renouvelé" et "coconstruit", indiquent les médias français se référant à l'Élysée. Rédigé par Jean-Marie Bockel, l'envoyé personnel du Président français en Afrique, il aurait été remis le 25 novembre.
Selon les médias français rapporté par Sputnik, le document prévoit une réduction significative du personnel, un seul détachement de liaison permanent serait conservé et une offre de coopération militaire qui sera adaptée aux besoins exprimés par les pays eux-mêmes.
La mission de Jean-Marie Bockel concernait les quatre pays, soit le Sénégal, la Côte d'Ivoire, le Tchad et le Gabon, où sont implantées des bases militaires françaises, hors celle de Djibouti, renseigne Sputnik.
Le projet vise à conserver 100 militaires au Gabon contre 350 auparavant, 100 au Sénégal contre 350 auparavant, 100 en Côte d'Ivoire contre 600 auparavant et 300 au Tchad contre 1.000 auparavant.
Ce redéploiement militaire français en Afrique se retrouve en inadéquation avec la volonté souverainiste de la jeunesse africaine et des élites panafricanistes. Dans les faits, la présence militaire française est l'un des piliers fondamentaux de l'impérialisme français en Afrique. Pour cette majorité d'Africains, les militaires français "sans délai" doivent quitter le continent car rien ne devrait justifier leur présence.
Il faut rappeler que cette volonté souverainiste africaine est déjà matérialisée au Mali, au Burkina Faso et au Niger où les armées de ces trois pays ne sont plus inféodées à celle française, et ainsi conquièrent désormais leur puissance militaire de façon autodéterminée. L'armée française a été chassée de ces trois pays.
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