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Togo : le nombre de conseillers municipaux passe à 1663

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Le gouvernement togolais a franchi une nouvelle étape dans la structuration de la gouvernance locale. Par décret présidentiel pris mercredi, le nombre d’adjoints au maire dans les différentes communes du pays est désormais officiellement fixé. Ceci met fin à une longue période de flou et d'interprétations divergentes au sein des conseils municipaux.

 

Selon les termes du décret, le nombre d’adjoints au maire est désormais fonction du type et de la taille de la commune, en tenant compte notamment du nombre d’habitants et de la complexité des missions administratives. Il s’agit,  selon les cas, de deux à quatre adjoints au maximum par commune.

 

A lecture du décret, les communes qui ont le plus grand nombre de conseillers municipaux sont Tône 1, Kozah 1, Tchaoudjo 1, Zio 1, Agoè-Nyivé 1, Agoè-Nyivé 4, Golfe 1, Golfe 4, Golfe 5, Golfe 6 et Golfe 7. Ces communes ont droit à chacune à vingt-trois (23) élus locaux avec un maire et quatre adjoints.

 

Les communes qui ont le plus petit nombre d’élus locaux sont Kjendjal 1, Kpendjal 2, Oti-sud, Kéran 1, Kéran 3, Bassar 2, Bassar 3, Bassar 4, Dankpen 2, Kozah 2, Kozah 3, Kozah 4, Binah 1, Binah 2, Doufelgou 1, Doufelgou 2, Doufelgou 3, Assoli 1, Assoli 2, Assoli 3, Tchaoudjo 2, Tchaoudjo 3, Tchaoudjo 4, Sotouboua 1, Sotouboua 3, Mô 1, Mô , Blitta 2, Blitta 3, Est-Mono 1, Est-Mono 3, Moyen-Mono 1, Moyen-Mono 2, Agou 2, Danyi 1, Danyi 2, Akébou 1, Akébou 2, Kpélé 2, Kloto 2, Kloto 3, Ogou 4, Amou 1, Amou 2, Wawa 2, Wawa 3, Haho 4, Avé 2, Yoto 2, Vo 2, Vo 4, Lacs 2, Lacs 4, Zio 4 et Agoè-Nyivé 3.

 

Dans chacune de ces mairies, le nombre de conseillers municipaux à élire au soir du 10 juillet prochain est fixé à onze (11). L’exécutif sera chapeauté par un maire et un adjoint.

 

Dans la plupart des cas, ce sont 15 conseillers municipaux qui sont fixés. Dans ces communes, le décret a prévu un maire et deux adjoints.

 

Renforcer l’efficacité de la gestion municipale  

Cette mesure vise à renforcer l'efficacité de la gestion municipale et à garantir une meilleure représentativité locale.

 

Elle intervient dans un contexte où certaines communes du Togo fonctionnaient jusqu’alors avec un nombre d’adjoints supérieur à la moyenne, sans encadrement juridique clair. Cela avait donné lieu à des tensions internes et à des interprétations divergentes entre élus locaux, autorités préfectorales et ministère en charge de l’administration territoriale.

 

Le  décret constitue alors  une avancée majeure dans le processus de décentralisation en cours depuis les élections municipales de 2019. Il s’agit d’un pas vers une gouvernance locale plus harmonisée et plus transparente.