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Togo : Togbui Lanklivi 1er mise sur le football pour asseoir la paix et la cohésion sociale

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Située en périphérie du Port Autonome de Lomé, dans la commune du Golfe 1, la cité Katanga a vibré ce dimanche 29 juin au rythme de la finale d’un tournoi de football démarré le 26 juin et placé sous le signe de la non-violence et de la cohésion sociale. Le parrain dudit tournoi, Togbui Lanklivi Adjikou 1er, chef du quartier d’Adakpamé, a choisi le terrain sportif pour réaffirmer son engagement en faveur de la paix dans un contexte marqué par des appels à manifester venant de la diaspora. 

 

Des bloggeurs et activistes vivant pour la plupart à l’étranger ont de nouveau appelé à manifester au Togo, les 26, 27 et 28 juin dernier. Si dans l’ensemble, le pays n’a pas connu de perturbations majeures durant les 3 jours de ces manifestations interdites, certains quartiers de Lomé, en l’occurrence Bè, Gbadago, Bè Kpota et Adakpamé ont été le théâtre d’échauffourées occasionnant des blessés et des dégâts matériels. 

 

Non loin de ces heurts, les jeunes de la zone portuaire ont choisi d’autres occupations. Un tournoi de football petits-poteaux parrainé par Togbui Lanklivi 1er, chef du quartier d’Adakpamé et réunissant 8 équipes, a drainé une foule joyeuse durant ces 3 jours. La finale a été disputée le dimanche 29 juin, dans une ambiance de fête et de communion.

 

Le football comme outil de pacification

Sur un terrain nu mais plein de ferveur, la finale du tournoi a opposé Katanga FC Nord à Gbetsogbé. Score final : 1-0 en faveur de Gbetsogbé. Au delà du trophée, les acteurs du terrain et le public qui a fait nombreux le déplacement ont été sensibles à l’esprit de paix et de cohésion qui a caractérisé le tournoi. « On est très content d’avoir gagné, mais le plus important, c’est qu’on joue ensemble sans problème », a confié Homelo Dadzi unique buteur de la rencontre. 

Pour Togbui Lanklivi1er, le message est clair : seule l’unité de toute la communauté permettra d’amorcer un développement durable et apaisé. Ce tournoi n’est donc pas qu’un simple événement sportif. C’est un acte fort, un outil de pacification au regard des tensions que connait le pays. « On veut plus de tournois comme ça, ça nous occupe », a lancé de son côté, Alex Kpakou, promoteur de l'événement. 

« Nous devons construire la paix par des actes. Le football unit, il ne divise pas. Notre jeunesse doit choisir la paix, pas la violence », a déclaré, Joseph Gnamakou, au nom du parrain de l’évènement, occupé ce dimanche à superviser les soins administrés aux blessés des manifestations dont il avait pourtant appelé clairement à s’abstenir. 

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