Néocolonialisme : « Complot » de la France et de Patrice Talon contre Kemi Seba
Dans une vidéo déjà virale ce mardi 22 octobre, l’international leader panafricaniste Kemi Seba est revenu sur son arrestation par les autorités françaises. Selon lui, il s’agissait d’un “complot” entre Emmanuel Macron et le président béninois Patrice Talon le visant.
Le lundi 14 octobre 2014, l’international leader panafricaniste Kemi Seba a été interpellé ‘’brutalement’’ à Paris par des éléments encagoulés et enragés de la Direction Générale de la Sécurité Intérieure (DGSI), les services de renseignements français.
L'avocat de M. Seba, Juan Branco, a vivement dénoncé cette garde à vue et indiqué que son client était interrogé dans le cadre d'une enquête ouverte pour "intelligences avec une puissance étrangère (...) en vue de susciter des hostilités ou des actes d'agression contre la France", une infraction criminelle passible de 30 ans de prison selon lui.
De fortes mobilisations dans les médias sociaux en Afrique et dans les diasporas ont dénoncé l’arrestation de Kemi Seba considérée comme une pratique néocoloniale pour tenter d’étouffer le processus de libération de l’Afrique porté par la société civile souverainiste. 48 heures après la garde à vue à la DGSI, le leader panafricaniste a été libéré sans poursuite.
Dans sa vidéo publiée ce mardi, Kemi Seba affirme qu’il a reçu de « sources sûres » l’information selon laquelle son interpellation irrégulière et abusive en France a été un « complot » entre la France d’Emmanuel Macron et le président béninois Patrice Talon visant à nuire à l’élan panafricaniste de ce leader souverainiste le plus aimé et le plus écouté en Afrique et dans ses diasporas. Des agents du renseignements français lui reprochaient d'avoir des intentions de devenir président de la République du Bénin, selon ses dires. Kemi Seba président de la République au Bénin constituera une avancée majeure pour la conquête de la souveraineté africaine, et un frein à l'élargissement du néocolonialisme français symbolisé par l'actuel président Patrice Talon.
Pour rappel, au besoin, la France et ses relais de dirigeants africains ont régulièrement milité pour des manœuvres visant à enrayer le processus de conscientisation et de libération africaine.
Kemi Seba est présentement à Genève en Suisse où il doit prendre la parole à la tribune des Nations Unies.
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