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Mali : Le président Assimi Goïta reçoit l’Envoyé spécial du président sénégalais pour le Sahel

Au Mali, le président de la Transition, le général d’Armée Assimi Goïta, a reçu, jeudi, au palais de Koulouba, l’Envoyé spécial du chef de l’État sénégalais pour le Sahel, Pr Abdoulaye Bathily, porteur d’un message de fraternité et de solidarité du président Bassirou Diomaye Faye à son homologue malien.

Cette visite du Pr Bathily, dans cette période d’épreuve pour le Mali marquée par des attaques terroristes, s’inscrit également dans le cadre du raffermissement des relations entre les deux pays et dans l’espace régional, a indiqué l'émissaire sénégalais. « Nos opérateurs économiques ont besoin d’un espace ouvert pour mener leurs activités », a-t-il expliqué.

 

A la fin de la rencontre, le Pr Abdoulaye Bathily a rappelé que « le Sénégal et le Mali sont deux peuples en un. » Selon lui, « il n’y a pas une seule communauté au Sénégal qui n’est pas liée à une autre au Mali et vice-versa ».

« L’histoire millénaire et centenaire nous a unis et la géographie nous impose de rester ensemble », a déclaré l’Envoyé spécial du président sénégalais pour le Sahel. Selon lui, le président Bassirou Diomaye Faye a exprimé la volonté de son pays avec le Mali, « de chercher toutes les voies appropriées pour consolider les perspectives de l’unité régionale et africaine sur la base des intérêts de nos peuples qui y aspirent », a indiqué l'agence de presse malienne.

 

L'émissaire sénégalais a reconnu qu'il y a des problèmes au sein de la CEDEAO mais qui ne devraient pas compromettre le vivre-ensemble des populations. « Il y a des problèmes au sein de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) en tant qu’organisation, mais les peuples veulent continuer à vivre ensemble, à forger leur destin ensemble et à bâtir un avenir commun de progrès et de prospérité », a souligné Pr Abdoulaye Bathily. Avant d’ajouter : « Nous sommes dans la recherche de cette voie ».

Il a également apprécié la création de l’Alliance des États du Sahel (AES), tout en préconisant à rester avec ensemble avec la CEDEAO.

« Ce qu’on peut faire à deux, trois ou quatre, il faut le faire mais ce qu’on peut faire aussi avec l’ensemble, il faut explorer les voies pour continuer à le faire et même à le faire mieux », a-t-il expliqué.

 

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WTH