AFRIQUE INTER

Législatives 2024 au Sénégal : Ni oubli ni pardon, Ousmane Sonko s’engage à retirer la loi d’amnistie

En campagne électorale dans son fief à Ziguinchor le 1er novembre, le premier ministre Ousmane Sonko a fait la promesse de retirer la loi d’amnistie une fois qu’il aura obtenu la majorité à l’Assemblée nationale à l'issue des législatives du 17 novembre prochain. 

L’Assemblée nationale sénégalaise a adopté le projet de loi d’amnistie portant sur les faits survenus lors des manifestations politiques entre 2021 et 2024. Cette loi votée amnistie « tous les faits susceptibles de revêtir la qualification d’infraction criminelle ou correctionnelle commis entre le 1er février 2021 et le 25 février 2024, tant au Sénégal qu’à l’étranger, se rapportant à des manifestations ou ayant des motivations politiques (…) ».

 

En campagne électorale dans le cadre des élections législatives, le patron de liste de la coalition Pastef, Ousmane Sonko s’engage à retirer cette loi, d’amnistie s’il obtient la majorité à l’Assemblée, a rapporté Senenews. Le 17 novembre prochain “après avoir conquis une majorité écrasante à l’Assemblée Nationale, notre premier acte sera de retirer la loi d’amnistie. Il ne peut pas avoir d’impunité… On a jamais été d’accord pour cette loi. Une loi d’amnistie qui crée l’impunité pour des assassins”, promet le premier ministre.

“Beaucoup de gens ont perdu la vie. D'autres ont perdu leur intégrité physique. D'autres ont perdu la liberté. D'autres ont perdu leur travail. Tout cela, on ne peut pas le passer par perte et profit”, a insisté le premier ministre Ousmane Sonko."Ni oubli ni pardon", ont demandé les sénégalais.

Pour rappel, Macky Sall et ses lieutenants, lors de leur magistère avaient utilisé les moyens de l'Etat pour “comploter contre des gens, tirer à balles réelles sur des manifestants qui étaient à mains nues” entre le 1er février 2021 et le 25 février 2024.

 

WTH