"L'AES doit être remerciée par la CEDEAO pour être sortie d'un grin de chefs d’Etats", selon Cheick Ahmed Thera
Soutien affiché de la transition et aux commandes d'une formation progressiste, ce jeune leader émergent s'est confié à notre micro sur les enjeux du Mali souverain.
Cheick Ahmed Thera incarne le parti des abeilles qui désignent son logo parce qu'elles evoluent en équipe, avec une discipline axée sur le travail. Si Jèka Baara était un mouvement politique à l'avènement de la transition, il importait de soutenir la refondation naissante du Mali nous dira-t-il. Désormais parti politique, les abeilles de la politique malienne sont déployées dans les 37 cercles existants avec des coordinations régionales.
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Invitant à ne plus polémiquer sur la sortie de l'AES au sein de la CEDEAO, le président Thera situe qu'elle a raté ses missions et " qu'il était temps de passer à autre chose " avant d'ajouter que " le vin est déjà tiré ". Selon lui, cette autonomie de destins a permis au Mali, Burkina et Niger de poser diverses actions aux impacts réels pour les populations que lorsque le trio siégeait dans une institution désormais non crédible.
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S'il salue le Ghana pour sa grandeur en désignant un " ambassadeur " pour l'AES, Cheick Ahmed nous dévoile une préoccupation majeure de Jèka Baara : s'ouvrir aux pays qui ont la même vision que les nations prônant la souveraineté nationale retrouvée. Celui dont le nom du parti signifie " Rassembler pour travailler " prévient que son équipe sera regardante sur toute immixion voilée ou ingérence de la France et ses affidés, dans la montée en puissance de la confédération de l'AES." L'AES doit être remerciée par la CEDEAO pour être sortie d'un grin de chefs d’Etats" dit Cheick Ahmed Thera , président du parti Jèka Baara.
Idrissa KEITA
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