Togo : Réflexion à Lomé sur des stratégies de lutte contre la pollution marine en Afrique
La 10è conférence régionale de l’Initiative mondiale pour l’Afrique occidentale, centrale et australe (GI WACAF) a été ouverte lundi à Lomé. La rencontre enregistre la participation des représentants de 22 pays différents. Pendant quatre jours, ils vont chercher des stratégies de lutte contre les déversements d’hydrocarbures en Afrique.
La Conférence est organisée par l’Organisation maritime internationale (OMI) de concert avec l'Association mondiale de l'industrie pétrolière et gazière pour l'amélioration des performances environnementales et sociales (IPIECA).
Elle se tient dans un contexte où l’augmentation des activités pétrolières et gazières dans la région, les risques de déversements accidentels d’hydrocarbures constituent et demeurent une menace constante pour les écosystèmes marins et les économies côtières.
« Nous connaissons tous l’impact des déversements accidentels des hydrocarbures sur notre monde maritime. En effet, les marées noires ont des effets néfastes sur la faune et la flore. Ainsi face aux risques de déversement accidentels des hydrocarbures, il faut une réponse positive », a indiqué Wadoufei Baladé, secrétaire générale de GI WACAF.
L’événement réunit les experts internationaux et les représentants de 22 pays partenaires du projet GI WACAF, ainsi que des acteurs du secteur pétrolier et gazier.
Ces participants réfléchissent aux moyens à mettre en œuvre pour la lutte contre les déversements d’hydrocarbures dans la région. Les assises de Lomé offrent aussi l’opportunité à l’OMI de passer en revue les progrès réalisés depuis la dernière conférence et de partager les expériences sur les bonnes pratiques.
« Cette conférence offre une formidable occasion de mettre en œuvre les expériences acquises et les enseignements consacrés dans le domaine des hydrocarbures, ainsi que d’échanger le sujet des approches modernes visant à la préservation d’un milieu urbain », a précisé Patricia Charlebois, présidente GI WACAF.
Le choix de Lomé comme lieu de cette 10ᵉ édition reflète l’engagement du Togo dans la préservation de son environnement marin. Pays côtier, le Togo a pris des mesures significatives pour prévenir et gérer les incidents environnementaux, notamment en se dotant d’outils de prévention et de gestion adaptés aux risques marins.
Cette rencontre représente alors pour le Togo une opportunité stratégique de renforcer la coopération régionale et de définir des actions communes pour lutter efficacement contre la pollution marine.
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KK
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