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Togo : L'Université de Lomé fonde le développement de l’Afrique sur l’économie bleue

L’université de Lomé a ouvert mardi un colloque scientifique international sur l’économie bleue. La rencontre est prévue pour trois jours et vise à se servir de l’économie bleue pour un projet fédérateur d’un continent plus uni et prospère. Les travaux ont été lancés par le Kanka-Malik Natchaba, ministre de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche.

Le colloque enregistre la participation des chercheurs, enseignants-chercheurs et des doctorants qui souhaitent contribuer à la réflexion sur l’économie bleue en Afrique. Il est  organisé par l’Université de Lomé, en collaboration avec l’Unité de Recherche en Sociologie Appliquée et Fondamentale (URSAF), le Centre de Recherche en Économie Appliquée et Management des Organisations (CREAMO) et le Centre Intercompétences de Recherches et d’Analyses en Dynamique des Organisations Africaines (CIRADOA).

 

Selon les initiateurs, l’économie bleue, qui a émergé comme une alternative de développement pour les pays africains depuis les années 2010, englobe toutes les activités économiques liées aux ressources aquatiques, y compris celles des océans, des mers, fleuves et lacs. L’Afrique, avec ses 38 États côtiers, possède alors un potentiel énorme pour développer cette économie, mais fait face à divers défis tels que le changement climatique, la pollution et la mauvaise gouvernance.

« L’objectif de ce colloque consiste à approfondir la réflexion sur les contours stratégiques de l’économie bleue, sur les méthodes à adopter et sur les bonnes pratiques dans ce domaine » a indiqué Laré Batouth Penn,  président du comité d’organisation.  

Le colloque est placé sous le thème « Enjeux, défis et perspectives de l’économie bleue en Afrique ».  C’est l’occasion pour les participants de se pencher  sur des thèmes révélateurs que sont les paradoxes de l’entrepreneuriat dans le secteur de l’économie bleue, Économie bleue et droit, Comptabilité bleue, Gouvernance des océans et croissance bleue, Adaptation au changement climatique et Penser avec le golfe de Guinée.

 

Pour M. Natchaba, le concept novateur de l’économie bleue est au centre de la transformation structurelle en Afrique, dans un contexte marqué par de multiples crises sociales, économiques et politiques et où il est plus qu’essentiel de réaffirmer la souveraineté sur les sources de richesses que sont les océans, les mers et les diverses étendues.

Le ministre de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche salue alors la tenue de ce colloque et invite  les divers acteurs de l’économie bleue à privilégier la conservation et le développement durable, en partant du principe selon lequel les écosystèmes marins sains sont plus productifs et représentent un moyen nécessaire d’assurer des économies basées sur la mer.

 

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KK