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Togo : La police nationale devient chroniqueuse avec « Le saviez-vous ? »

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Ces derniers mois au Togo, la police nationale s’est engagée dans une campagne d’information et de formation en dehors du rôle de maintien d’ordre auquel elle encourt. Dans cet ordre d’idées, elle vient de lancer une chronique dénommée « Le Saviez-Vous ? ». A travers cette initiative, les hommes en treillis mettent en lumière certaines pratiques courantes qui, en réalité, sont des infractions pénales.

La chronique est publiée chaque mercredi sur les canaux de communication de la police nationale. Pour le premier numéro sorti ce 15 janvier 2025, elle édifie sur le mariage forcé ou servile.

Selon la police nationale togolaise, est désigné au terme de l'article 341 du Code pénal togolais, toute institution ou pratique en vertu de laquelle une personne adulte, sans son consentement, ou un enfant est promis ou donné en mariage moyennant une contrepartie financière ou matérielle ; une personne est cédée à un tiers à titre onéreux ou non par son conjoint ou un membre de sa famille ou de son clan en vue d'un mariage ; une personne est enlevée ou retenue contre son gré en vue d'un mariage.

 

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« Toute personne qui soumet au mariage forcé ou servile est passible d'une peine de trois ans à cinq ans d'emprisonnement et d'une amende de un million à cinq millions de francs CFA. Quant aux personnes qui tirent un profit financier ou matériel de la commission de cette infraction par une tierce personne, elles risquent des peines de cinq à dix ans de réclusion criminelle et des amendes de cinq millions à vingt millions de francs CFA », informe la chronique.

La police nationale rappelle que les mariages forcés ont de nombreux effets pervers qui touchent non seulement les individus concernés, mais aussi leurs familles et leurs communautés. Ils perpétuent les inégalités et privent les victimes de leurs droits, même les plus élémentaires.

 « Les combattre, c'est œuvrer tous ensemble pour une société juste et équitable », conclut le premier numéro de ‘’Le saviez-vous ?’’.

 

KK