Après la récente visite du président nigérian Bola Tinubu en France, au cours de laquelle plusieurs accords bilatéraux ont été signés, des rumeurs ont circulé. Elles rapportent que l’un de ces accords autoriserait la France à installer des camps militaires dans le nord du Nigéria. Le Chef d’État-Major Musa a rejeté ces rumeurs, précisant que les accords portaient exclusivement sur le commerce, la culture, les traditions et la coopération économique.
Dans une déclaration vendredi, le Chef d’État-Major des Armées (CEMA) du Nigéria, le général Christopher Musa, a catégoriquement réfuté les spéculations selon lesquelles une base militaire étrangère serait en cours d’établissement dans le pays, qualifiant ces informations de "fausses fabrications".
Selon lui, les accords signés avec la France portaient exclusivement sur le commerce, la culture, les traditions et la coopération économique. "Les accords signés ne concernaient pas les bases militaires, mais visaient à renforcer les liens bilatéraux dans des domaines non militaires".
Dans ses déclarations, le général Musa a aussi souligné qu’aucune nation étrangère, y compris la France, n’a été ni ne sera autorisée à établir des bases militaires sur le sol nigérian. Il s'exprimait ainsi lors du dévoilement du logo des Forces Armées Nigérianes (AFN) Tattoo 2025 au siège de la Défense à Abuja. "Aucune entité étrangère ne sera autorisée à établir une base militaire dans quelque région que ce soit du Nigéria — que ce soit au nord, au sud ou ailleurs", a-t-il fermement martelé.
La France ayant été militairement chasée du Mali, du Burkina Faso, du Niger, et bientôt du Tchad et du Sénégal, elle pourrait chercher d'autres points d'appui dans la sous-région.
Par ailleurs, son histoire au Nigéria est l'une des plus sombres de ce riche pays du continent. Derrière la guerre du Biafra, se trouvent des mercenaires blancs, des services secrets, des armes livrées de nuit grâce à un pont aérien organisé depuis l’Élysée. De mai 1967 à janvier 1970, la France va aider la sécession biafraise en déversant sur le champ de bataille des milliers de tonnes d’armes, qui auront pour effet de faire durer la guerre, retardant la défaite biafraise face à la souveraineté du Nigéria. Cette province de l’est du Nigéria est la plus riche du pays que voulait piller la France comme à ses habitudes en Afrique.
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