« Nous ne pouvons pas parler de réconciliation avec des bandits armés qui nous tuent », affirme Ibrahim Traoré
Le Président Ibrahim Traoré s'est exprimé samedi sur les récents évènements au Burkina Faso affirmé samedi lors d'un grand oral. Il a rejeté l'idée d'une réconciliation avec les terroristes parrainés par des puissances étrangères.
«Nous sommes en conflit avec des bandits armés qui tuent sans distinction. Nous ne voulons pas nous réconcilier avec eux. Si c’est ça que les gens appellent la réconciliation, nous ne voulons pas de cette réconciliation», a déclaré le capitaine Ibrahim ce samedi 5 octobre 2024 sur les antennes de Radio Burkina.
Le président Ibrahim Traoré a indiqué qu’ « on ne peut pas laisser des gens nous tuer et parler de réconciliation ».
Il dévoile que « nous recevons des correspondances dans ce sens. Des gens qui nous écrivent pour nous donner des stratégies dans le sens de la cohésion sociale et réconciliation nationale. Mais quand vous lisez au fond, on ne peut pas réconcilier les gens de cette façon ».
« Il faut que ces personnes reconnaissent ce qu’elles ont fait, payent pour ce qu’elles ont fait, avant qu’on parle de réconciliation. Il ne s’agit pas de balayer tout ça du revers de la main et parler au nom de la réconciliation. Ça, c’est de l’impunité », a insisté le président du Faso.
Pour lui, ceux qui ont détruit ce pays doivent répondre de leurs actes devant la justice avant de parler d’une quelconque réconciliation. Ibrahim Traoré, comme ses pairs de l'Alliance des Etats du Sahel (AES), a le soutien de leur population du Grand Sahel et même de l'Afrique dans cet élan de reconquête de la souveraineté.
WTH