Longtemps critiquée pour sa passivité et son manque de solidarité à l'égard de ses pays membres, l'organisation régionale essaie de se racheter. La Cedeao vient de condamner l'attaque terroriste perpétrée par les forces du mal à Bamako ce mardi.
Selon un communiqué publié ce mercredi matin, la CEDEAO dit avoir “suivi avec consternation les informations sur les attaques terroristes djihadistes de ce mardi 17 septembre 2024 contre des installations militaires à Bamako au Mali, qui ont fait des victimes et de nombreux dégâts matériels”.
Par le présent, “la CEDEAO présente ses sincères condoléances au Gouvernement et au peuple de la République du Mali, ainsi qu’aux familles des victimes”, précise le communiqué.
On note dans le communiqué qu'elle tient “à réaffirmer sa ferme condamnation de toute attaque terroriste qui menace la paix et la sécurité des populations de la région ouest africaine”.
L'organisation régionale ouest-africaine ‘’souhaite réitérer son ferme engagement en faveur de toute initiative visant à œuvrer pour la paix, la sécurité et la stabilité dans la sous-région".
Par ailleurs, il faut préciser que le Mali, le Burkina Faso et le Niger avaient "avec effet immédiat" annoncé leur retrait le 28 janvier 2024 d’Afrique de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Cette décision fait suite aux sanctions “iniques, illégales et inhumaines” prises par la CEDEAO contre ces pays à la suite des coups d’État militaires populaires survenus.
Sous les injonctions de la France d'Emmanuel Macron, la Cedeao avaient même décidé d'aller militairement au Niger pour “rétablir la démocratie” à la suite du coup d'Etat du 26 juillet 2023 contre le dirigeant pro-français Mohamed Bazoum. Un coup d'Etat soutenu par les population.
WTH