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Mali : L'œuvre "période d'essai" de Mamadou Blaise Sangaré sur le marché

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C'est depuis le siège de la Convention sociale-démocrate (CDS-Mogotiguiya), que Mamadou Blaise Sangaré, a accordé un entretien à la presse suite au lancement de son essai littéraire. Occasion de faire l'état des lieux de la démocratie malienne dont il reste un acteur majeur en faisant le point des contours de son œuvre littéraire.

D'emblée, “Période d’essai”, ne retrace pas le parcours de celui qui fut conseiller spécial de l'ex président IBK, mais les 30 ans de démocratie où les défis de gouvernance sont passés à la loupe. L’auteur retrace les événements de cette période à travers des faits connus et éloquents. 

“Période d’essai” incarne un grand pourcentage d'erreurs qui ne devaient pas compromettre la construction de la démocratie qui est l'unique système où tous les citoyens peuvent avoir la même chance au plan social et aux yeux de l'administration.

 

À noter que cette publication de 72 pages en 5 grands chapitres, n'est ni une autobiographie, ni un roman sans indexer qui que ce soit. " Ce sont des faits que j'ai relaté, commenté, explique et critiqué" situe Mamadou Blaise Sangaré, illustre président du parti CDS.

 

Le concept du " Mogotiguiya" qui symbolise l'homme et reste une identité unique à l'homme sur la base de certaines valeurs, est enfin développé dans l'essai politique. Mamadou Blaise Sangaré nous dira que sa conceptualisation qui signifie “avoir du monde" où un " leader porté par les siens”, porte sur son implication à la base via l'anthropomorphie qu'il met à disposition de la postérité et le citoyen malien d'aujourd'hui, à l'heure du Mali Kura.

 

Pour l’auteur, l'objectif de “Période d’essai”, est aussi de changer le regard de la société sur l’homme politique en général. Dans un contexte où les acteurs partisans sont accusés de tous les maux du pays, il sait de quoi il parle. Autrement dit l’opinion malienne doit avoir un autre regard sur l'engagement politique afin qu'il soit vue comme un "métier noble”. 

 

À ses dires, tout le monde n’est pas destiné à faire la politique. “Pour faire la politique, il faut être capable”, estimera celui qui fut candidat aux présidentielles. D'ailleurs, il a piqué l'orgueil de la relève politique qui peine à mobiliser comme il faut contrairement aux jeunes leaders religieux dont la population voit en eux des porteurs d'espoir ( pouvant conduire au paradis). 

Alors que les défis actuels du Mali devraient être portés par eux à hauteur des attentes du peuple : c'est ce qui fera que l'opinion sera pleinement acquise à leur cause. Aux jeunes leaders politiques donc de prouver le contraire.

 

Idrissa KEITA