Rejetant le « coup de force anti-démocratique » d'Emmanuel Macron qui refuse de respecter la souveraineté populaire à l'issue de la récente élection législative, des Français demandent la destitution de leur président.
Une pétition a été lancée fin août dernier afin de destituer le président Emmanuel Macron qui avait refuser de respecter la souveraineté populaire du peuple français. Elle rassemble déjà plus de 300 000 signatures.
"Plus de 300 000 signatures pour la destitution de Macron. Continuez à faire signer la pétition autour de vous", a écrit lundi La France insoumise (LFI) sur le réseau social X (ex Twitter).
“Rendez-vous dans la rue ce samedi 21 septembre, pour demander la destitution de Macron !”, ajoute le parti.
Parallèlement à cette pétition, des députés insoumis ont déposé une proposition de destitution d'Emmanuel Macron.
"La procédure est entamée. Elle avance. Les Français la soutiennent. Le coup de force ne passera pas", a indiqué, pour sa part, la députée insoumise Clémence Guetté, également sur X.
Dans un texte de quatre pages, les députés insoumis dénoncent "un manquement grave au devoir de respect de la volonté exprimée par le suffrage universel, seul souverain en France".
Procédure de destitution enclenchée mais difficile à achever
Le bureau de l’Assemblée nationale a validé mardi 17 septembre la procédure de destitution du président français Emmanuel Macron, déposée par une partie des députés du Nouveau Front populaire (NFP).
Pour y arriver, il faudrait que les deux tiers des députés, puis des sénateurs, votent en faveur de la destitution, avant que la Haute Cour de la République, qui réunit 11 députés et 11 sénateurs, ne se prononce en sa faveur.
Cette destitution annoncée du président français Emmanuel Macron pourrait très compliquée à achever « mais c’est l’occasion de mettre le départ anticipé d’Emmanuel Macron dans le débat public », juge un dirigeant de la France insoumise.
WTH