Global Atomic espère l’ouverture prochaine de la frontière Niger-Bénin pour le transport de l'uranium
Plus d'un an après la fermeture de la frontière Bénin-Niger de Malanville, les compagnies minières espèrent son ouverture leur permettant d'accéder au port de Cotonou pour faciliter le transport des minerais. Des populations aux gouvernements, tous les acteurs économiques l'espèrent aussi. La compagnie canadienne Global Atomic en est d'ailleurs plus impatiente.
Pour les autorités béninoises et nigériennes, les récentes discussions entre leurs délégations allant dans le sens de la réouverture de cette frontière sont “positives”.
Global Atomic s’attend à la réouverture prochaine de la frontière entre le Niger et le Bénin, après de récentes discussions positives entre les autorités des deux pays. Pour la compagnie canadienne, la résolution du différend permettrait à nouveau l’utilisation du port de Cotonou au Bénin pour acheminer du matériel à destination de sa future mine d’uranium Dasa au Niger, a indiqué l'agence Ecofin.
« Les récentes discussions intergouvernementales de haut niveau sur la réouverture de la frontière entre le Niger et le Bénin ont été positives et nous espérons qu’une solution sera trouvée à court terme », a déclaré jeudi 3 octobre Stephen Roman, PDG de Global Atomic.
Malgré l'ouverture de la frontière côté béninois, les autorités de Niamey maintiennent leur côté de la frontière fermé, invoquant des risques pour la sécurité nationale. Ce qui rend difficile le transport entre les populations des deux pays. Aussi, les opérateurs économiques sont obligés de prendre par le Togo et le Burkina Faso malgré les risques sécuritaires avant de rejoindre le Bénin ou le Niger.
Les relations entre le Niger et le Bénin se sont ainsi dégradées au lendemain du renversement du président Mohamed Bazoum au Niger. Dans la foulée, des sanctions iniques et illégitimes ont été infligées aux populations nigériennes. Pour aller plus loin, le président béninois Patrice Talon avait évoqué la possibilité pour la CEDEAO d'aller militairement au Niger pour réinstaller le président pro-français déchu. La France s'était dite prête à accompagner cette opération militaire qu'elle avait recommandée en guise de sanction contre les populations nigériennes.
WTH