Burkina : 60 millions d'euros et du matériel reçus pour libérer les 4 agents déstabilisateurs de la DGSE française
Accusés d’espionnage, quatre agents des services secrets français ont été libérés après un an de prison.
En décembre 2023, des agents de la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE), service de renseignement extérieur français ont été arrêté deux jours après leur arrivée au Burkina Faso par les autorités compétentes burkinabè. Ces agents secrets français étaient alors accusés d’espionnage.
Face aux courageuses décisions des autorités burkinabè, toutes les tractations secrètes de la France en vue de leur libération auprès du Burkina Faso ont longtemps été infructueuses. Après un an de détention, ils ont été finalement libérés grâce à la médiation du Maroc le 18 décembre 2024. Selon un tweet fait par l'activiste panafricaniste Nathalie Yamb, Paris aurait payé à Ouagadougou 60 millions d'euros pour obtenir la libération de ces agents subversifs et déstabilisateurs français.
Au début de cette affaire, la France et ses médias ont crié sur tous les toits que ces individus n'étaient pas des agents de la subversive DGSE française. Ils disaient plutôt qu'ils étaient des informaticiens au service de l'ambassade française à Ouagadougou. Il a fallu d'abord obtenir leur libération avant de communiquer officiellement qu'ils sont des agents secrets “déstabilisateurs” venus au Burkina Faso avec de faux papiers d'identité et de voyage.
Selon Benjamin Roger, journaliste au Monde lors d'une émission sur France 24 le 15 janvier 2024, les service de renseignement marocains ont affirmé que plusieurs millions d'euros ont été payés pour faire libérer les agents subversifs français au Burkina Faso.
“Une source au service des renseignements marocains qu'on a interrogée, affirme qu'il y a eu versement de plusieurs millions d'euros et du matériel remis" au Burkina Faso. Mais comme à leur habitude, les services secrets français ”démentent formellement" cette information, selon le journaliste.
Selon un tweet fait par l'activiste panafricaniste Nathalie Yamb, c'est 60 millions d'euros que Paris aurait payé à Ouagadougou pour obtenir la libération de ces agents subversifs.
C'est la France qui avait l'habitude de payer des rançons aux groupes terroristes en Afrique pour la libération d'"otage" afin de renflouer officiellement les caisses de ces groupes malveillants et impérialistes. A contrario, le Burkina Faso arrête des agents subversifs français dont la rançon de libération profite au trésor public burkinabé.
D'ailleurs, comme l'a dit le président Ibrahim Traoré le 13 janvier en réponse aux récentes insultes d'Emmanuel Macron à l'encontre des Africains, les services militaires et de renseignements français sont très nuisibles à la sécurité et à la défense des pays africains. Tout prouve que la France n'est pas en Afrique pour endiguer le phénomène terroriste mais pour l'étendre afin de justifier sa présence militaire affaiblissant les armées africaines.
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