Au cours de trois attaques enregistrées entre dimanche et mardi, dans l'ouest, l'est et le nord du Niger, l'armée nigérienne a annoncé avoir neutralisé plus d'une centaine d'assaillants. Côté ami, douze ont été tués et trente-trois blessés.
"Dans la région de Tillabéri, sur la rive droite du fleuve Niger, une unité des forces de défense et de sécurité stationnée près de Makolondi, a été la cible d'une attaque terroriste dans l'après-midi du dimanche 15 septembre 2024", a indiqué l'armée nigérienne dans un communiqué publié mercredi soir à la télévision publique.
"Des hordes des criminels, venus par centaines, ont lancé l'assaut, mais ont été confrontés à une riposte acharnée", a ajouté l'armée. Elle note que cinq soldats ont été tués, vingt-sept autres ont été blessés. Elle a surtout éliminé plus d'une centaine de terroristes à Makondi, une localité située d'ans l'ouest du Niger et près de la frontière du Burkina Faso.
Ensuite, la deuxième attaque, survenue le lundi 16 septembre, a eu lieu dans la région de Diffa située dans l'est du pays.
Selon l'armée, en prélude à une "attaque complexe", une mine a sauté au passage d'un véhicule des forces de défense et de sécurité nigériennes. L'armée a déploré la mort de cinq soldats et a déclaré avoir neutralisé plusieurs assaillants lors des frappes aériennes.
Enfin, la troisième attaque est intervenue le mardi 17 septembre quand des hommes armés ont attaqué le camp militaire et le poste de gendarmerie de la localité de Chirfa dans la région d'Agadez, au nord du Niger et près de la frontière libyenne.
Deux soldats ont été tués et six autres blessés. L'armée a indiqué avoir infligé "de lourdes pertes" aux assaillants.
A l'instar du Mali, du Burkina Faso qui sont ses voisins avec lesquels il a formé une impérative alliance géopolitique, le Niger se donne les moyens adéquats pouvant lui permettre dans un cadre confédéral de venir à bout du terrorisme imposé par les puissances néocolonialistes et impérialistes.
WTH