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URGENT - Mandats d'arrêts de la CPI contre Benjamin Netanyahou : une juge "sous pressions" vient de se retirer

Dans une lettre rendue publique ce vendredi, l'une des juges de la Cour pénale internationale chargés d'émettre les mandats d'arrêts contre Benjamin Netanyahou et Yoav Gallant se retire de façon inédite. Il s'agit de la juge roumaine Iulia Motoc. La présidente de la CPI a déclaré que Iulia Motoc avait demandé à être remplacée pour des raisons de santé.

 

Dans sa lettre, la  juge roumaine Iulia Motoc de la CPI a allégué des “raisons personnelles” pour justifier son retrait de l'émission mandats d'arrêts contre Benjamin Netanyahou et Yoav Gallant dans le “génocide” de l'Etat sioniste en cours en Palestine.

En mai, le procureur de la Cour pénale internationale a requis des mandats d’arrêt internationaux contre Benyamin Netanyahou, son ministre de la Défense et plusieurs dirigeants du Hamas.

En effet, la juridiction internationale n'avait jamais connu de telle situation de retrait d'un de ses juges. “C'est la première fois dans l'histoire de la Cour qu'un tel événement intervient”, a justement commenté l'avocat franco-espagnol Juan Branco.

 

Dans sa lettre N* ICC-01/18-366 25-10-2024 2/4 PT, la juge a invoqué des “raisons médicales” mais aussi “de bonne administration de la justice”.

L'avocat Juan Branco indique que ces arguments invoqués par la juge montrent qu'elle aurait reçu des pressions. Ces raisons “dans le jargon renvoie à des pressions”, explique-t-il sur ses médias sociaux. 

Fait étonnant dans ce retrait de la juge roumaine Iulia Motoc, c'est qu'"elle n'a demandé à être déportée que de ce dossier", a d'ailleurs indiqué l'avocat Branco qui commentait la lettre. 

Il avance aussi dans ses commentaires que “jamais la chambre préliminaire n'avait autant tardé pour rendre une décision sur l'émission de mandats d'arrêts”. 

 

Il faut préciser aussi que “le Procureur de la CPI vient quant à lui de faire l'objet d'accusations publiques de harcèlement, qu'il nie”, nous informe Me Branco.

La juge slovène Beti Hohler a été nommée à sa place le même jour.

Le nouveau juge aura besoin de temps pour préparer le dossier, ce qui pourrait impliquer un report de la décision concernant l'émission des mandats d'arrêt demandés par le procureur général de la CPI, écrit antena3.ro .

 

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