La Commission nationale des droits de l’homme (CNDH) a sensibilisé jeudi les élèves du lycée d’Agoè-nyivé centre sur les méfaits de la consommation des substances psychoactives. L’initiative s’inscrit dans le cadre de la célébration de la journée internationale des droits de l’enfant observée le 20 novembre dernier.
L’objectif de la CNDH est de contribuer à la promotion du principe de survie et de développement de l’enfant. Ceci conformément à la mise en œuvre de l’axe 2 de son plan stratégique 2021-2025 relatif à l’organisation de campagne de sensibilisation à l’endroit de la population sur ses droits et ses obligations.
Au lycée d’Agoè-nyivé centre, l’institution de promotion des droits humains au Togo a entretenu les élèves sur l’impact de la consommation des stupéfiants sur le droit à l’éducation.
La sensibilisation a été faite par le docteur TCHONDA. La psychologue de l’éducation et de la formation renseigne que fumer, injecter, sniffer, inhaler ou ingérer sont autant de manières de consommer les drogues. Chacun de ces modes de consommation présente des risques spécifiques : risques de surdose, risques d'infection, de transmission de virus (VIH, hépatite C), de blessures ou coupures, de maladies respiratoires.
« Quand une femme enceinte prend de l'alcool, je mets dans l'alcool du tchoukoutou fermenté, Sodabi, Kao Energy Drink, du Reb bull et du cannabis entre autres ; au début vous avez l'impression que ça marche. Mais au fur et à mesure, vous allez commencer par régresser dans vos études », a révélé Dr TCHONDA.
De même, elle déconseille la consommation de la chicha, même si beaucoup disent que cette substance n’est que de l’eau chauffée ou de l’arôme.
« Le fabricant de la chicha a mis des plaquettes de nicotine au fond. Quand ça se chauffe, ça se mélange avec. Et quand ça se mélange avec et qu’on la consomme, cela agit sur le cerveau », a-t-elle indiqué avant d’ajouter que la consommation d’une même chicha par plusieurs personnes augmente le risque d’atteinte de l’hépatite.
Par ailleurs, la journée a aussi permis à la CNDH de se faire connaître aux élèves et par extension leurs droits fondamentaux.
« La CNDH a une mission de protection et de promotion des droits humains. Notamment les droits de l’homme, de l’enfant, des femmes, des personnes handicapées. Vous pouvez nous saisir lorsque quelqu’un a violé vos droits. Nous avons aussi une mission de mécanisme de prévention de la torture nous autorise à aller dans les lieux de détention pour nous assurer du respect des droits des prisonniers », a affirmé Adjidjatou Bouraïma, membre de la CNDH.
KK