Bénin : Scandales de fouilles abjectes dans les parties intimes des femmes à la prison civile de Missérété
Un scandale se déroulerait à la prison civile de Missérété au Bénin sous les ordres du nouveau régisseur Codjo Gaston Totohou. Selon des informations relayées par le journaliste Hugues Sossoukpe, les femmes en visite à leurs maris détenus dans cette prison béninoise seraient victimes des fouilles jusqu'au dedans de leur partie intime.
Il y a de cela quelques jours, un téléphone portable a été retrouvé sur une femme de détenu en visite à la prison civile de Missérété. Depuis lors, les femmes sont devenues des victimes de fouilles surréalistes et violant leur humanité.
Un détenu dont la femme serait victime en parle : “Depuis un moment, nous n'avons plus envie que nos femmes viennent nous voir en prison parce que le traitement qui leur est réservé est désastreux. Elles doivent se mettre nues totalement, c'est-à-dire enlever jusqu'à leurs collants de dessous pour qu'on les fouille et palpe leurs seins. Elles doivent aussi retirer tout ce qu'elles portent sans exception. Je suis détenu depuis un long moment et je n'ai jamais vu de pareilles mesures pour nos visites. Encore que, nous devons être fouillés par des policiers avant d'entrer dans la détention après les visites de nos femmes”.
“Le régisseur a ordonné aux policières ce dimanche 15 septembre 2024 de fouiller nos femmes jusqu’à leur enlever le slip, filles comme adultes. Je suis dans ma 3e année et c’est la deuxième fois que ma femme est venue me rendre visite avec ma belle-mère. Et c’est le traitement qui leur a été fait. Ma femme refuse de me rendre visite à nouveau. Je ne suis pas la seule victime. Nombreux sont les parents qui sont en train de refuser désormais de venir à Missérété rendre visite aux leurs”, a insisté un autre détenu.
Les détenus à la prison civile de Missérété ne comprennent plus le fondement de la récurrence de ces fouilles. “Nous ne savons pas ce que nos femmes peuvent trafiquer par le biais de leurs parties intimes pour qu'elles aient à subir ça. Elles viennent nous voir les larmes aux yeux après ça. Les nourritures qu'elles amènent sont fouillées au point que nous perdons l'envie de manger. Mais n'ayant pas le choix, nous acceptons quand même puisque nous comprenons que ce sont des mesures pour éviter les trafics illicites. Mais qu'en est-il de nos femmes, leurs parties intimes ?”, se demande un pensionnaire de la prison.
Les internautes, après ces révélations anonymes, appellent à des sanctions contre les indélicats agents de la prison qui se donnent à ces pratiques obscènes. Par ailleurs, ils demandent au gouvernement béninois de prendre les mesures technologiques adéquates pour tout de même faciliter la surveillance contre les éventuels trafics illicites à l'intérieur de la prison. Cela éviterait de pareilles scènes déshonorantes les fois à venir.
WTH
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