À Goma en RDC, « il y a encore beaucoup de tirs, y compris à l’arme lourde, il y a beaucoup de cadavres dans les rues »
À Goma, « il y a encore beaucoup de tirs, y compris à l’arme lourde, il y a beaucoup de cadavres dans les rues », déplore un responsable de l’ONU en entretien à Radio France Internationale ce mardi 28 janvier 2025.
À Goma, « la situation est très grave, extrêmement volatile, il y a encore beaucoup de tirs, y compris à l’arme lourde, il y a beaucoup de cadavres dans les rues, beaucoup de gens tués », a fortement déploré Bruno Lemarquis, représentant spécial adjoint de l'ONU en RDC, coordonnateur des opérations humanitaires, dans un entretien à RFI.
« Les services de base à Goma sont toujours très gravement perturbés, l'eau, l'électricité, les hôpitaux sont débordés, donc ils n’arrivent plus à gérer l'afflux des blessés, déplore-t-il. Simplement, lundi, dans l'hôpital principal pour gérer les cas graves, y a 256 blessés, des blessés par balles, des blessés par par éclats, éclat d'obus, donc beaucoup de blessés graves. Ce matin donc, on nous a rapporté beaucoup de pillages des agences humanitaires des États-Unis. Il y a des pillages de nourriture, de vivres d'urgence et de stock de médicaments. »