À peine installé à la Maison-Blanche, Donald Trump met en œuvre sa politique stricte contre l'immigration illégale. Dès son premier jour au pouvoir, il signe une série de décrets visant à renforcer le contrôle aux frontières et accélérer l’expulsion des migrants en situation irrégulière. Parmi les 1 445 549 personnes concernées, 427 Togolais sont en instance de renvoi vers leur pays d’origine.
Depuis le dimanche 26 janvier 2025, des opérations de grande envergure sont menées dans plusieurs États américains, notamment à Chicago, en Floride, en Californie, au Texas, en Géorgie, au Colorado et au Nebraska. Elles mobilisent des agents du FBI, de l’ATF et de la DEA, appuyés par 1 500 soldats et des avions militaires pour accélérer les expulsions.
Chaque jour, les chiffres des arrestations sont publiés sur les réseaux sociaux. Le dimanche 26 janvier 2025, 956 migrants ont été interpellés, contre 286 le samedi 25 janvier et 593 le vendredi 24 janvier.
En plus des expulsions, Donald Trump suspend toutes les voies d’accès aux États-Unis pour les demandeurs d’asile et les réfugiés. Il menace également de poursuites judiciaires les élus et fonctionnaires qui s’opposeraient aux opérations anti-immigration. Cette politique radicale vise à tenir sa promesse de campagne de mettre fin à « l’invasion » à la frontière sud des États-Unis.
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Selon un document de l’US Immigration and Customs Enforcement (ICE), 427 Togolais figurent sur la liste des expulsés. Ces migrants, établis depuis plusieurs années aux États-Unis, vont être contraints de quitter le territoire américain dans les prochains jours. La question de leur retour et de leur réinsertion au Togo reste en suspens, alors que les autorités togolaises ne se sont pas encore prononcées sur le sujet.
La politique migratoire de Donald Trump soulève une vague de critiques. Beaucoup dénoncent une atteinte aux valeurs du « rêve américain », censé offrir des opportunités à tous, indépendamment de leur origine.
Face à ces expulsions massives, l’opinion publique est divisée entre partisans d’un contrôle strict des frontières et défenseurs des droits des migrants. Pendant ce temps, les Togolais concernés s’apprêtent à faire un retour forcé vers leur pays natal.
M.A